Sebastien Ardouin dumazet : cv : démarche plastique

Depuis longtemps m'accompagne ces mots de Matisse

"il faut arriver à trouver son langage plastique".

J'ai toujours voulu dessiner la forêt, j'ai imaginé des centaines d'arbres aussi divers que je pouvais les rêver, entre géométrie et poésie.

Des paysages d'arbres, de forêts, comme autant de visions de la Nature dans ce qu'elle a de plus immémorial, poétique et universel.

Chaque tableau serait le reflet d'un inconscient collectif:

les titres évoquent la charge mystique des moments de vie emblématique, des paysages initiatiques, des moments de transformation ou de charge émotionnelle particulière.

Depuis un an et demi, je poursuis ce travail pour lequel j'ai adopté de nouvelles techniques: j'ai abandonné les collages, le couteau, les trames décoratives pour privilégier la toile à nue et le pinceau.

 

 

 

 

"Le nuage souffre parce qu'il est attaché à sa nature de nuage et n'accepte pas de devenir pluie. J'ai enduré cette souffrance lorsque j'étais un grand corsaire, parce que je redoutais le jour où je ne le serai plus. Mais quel nuage reste à jamais nuage, quel corsaire ne cesse pas un jour de sillonner les mers? Accepter la vie signifie accepter la transformation et le changement, accepter d'être un jour nuage et le lendemain pluie.

Si une cause existe, sa fin aussi: la guérison de la maladie de vivre est possible et la souffrance peut donc avoir un terme, continuait à méditer Siddarta, éclairant de sa connaissance ses longues nuits sous l'arbre."

Bouddha, le sourire du sage. Patricia Chendi